Gedichte

(Abdruck aus: Eva Zippel; Angelika Fellmer (Redaktion); Carola M. Hoehne (Redaktion): Geschriebenes. Nachtgedanken, Erzählungen, Literarische Skizzen, Stuttgart 2011)

 

Je reviendrai peut-être un jour

voir l’allée d’arbres

du lotissement la terre battue

des longs trottoirs

et les platanes coupés en poings.

 

Qui sait si je ferai le tour

des pavillons aux noms charmants:

„Faut De Mieux“ ou „Mon Espoir“

voir les salades dans les jardins?

Peut-être y reviendrai-je une fois,

peut-être pas.

 

 

Je n’ai rien à dire

comme le sourire

de la déesse

la forme se forme

si je la laisse.

 

 

Loin de la rivière

au bord de la tristesse

je m’égarais dans les champs

sans chercher, sans comprendre

j’écoutais le silence.

 

 

Les anges ont des ailes

des plumes et d’or pour gravir

l’espace vers les dieux.

Et quelle est la grâce

des mortels aux bras nus?

Cest ce sourire si pres de leur mort

et si loin du serieux.

 

 

Hundstage.

An schwülen Julitagen

ziehen die Mauersegler

im Himmel ihre Wege

–  nirgendwohin.

 

Es ballen sich weiße Wolken im Blau.

Cumulus – Cumuli.

Unerreichbares beflügelt die Träume.

Caricula – Cariculae.

 

 

Dein Bildnis suche ich vergebens in meinen Träumen.

Es sitzt im Zugabteil und spiegelt sich im Fensterglas.

Es zeigt in fremder Stadt mir einen Weg,

hält mir die Türe auf, reicht mir das Salz,

steht unerwartet da und spottet meiner Träume.

 

 

Gefangen.

Acht Schritte hin.

Acht Schritte her.

Ein Blick aus dem Fenster.

Ein Blick an die Wand .

Und nichts in der Hand.

Und nichts in der Kehle.

Und nichts im Leib.

Nur Hunger im Sinn.

Acht Schritte her.

Acht Schritte hin.

 

 

Seliges Alter.

Die Wolken ziehn dahin

und lösen sich auf im unendlichen Blau.

 

Seliges Alter,

wo sich keine Frage mehr stellt,

kein Warum.

 

So war es

und so ist es

und so wird es sein.

 

 

Un simple mot

un temps d’arrêt.

dans le silence

elle est partie.

 

Si c’est fini

si tout est dit

que la patience

tue le regret

sans dire un mot.

 

Et dans le creux

du lit défait

les draps froisés

moulent l’empreinte

d’un corps absent.

 

C’est le présent

la douce étreinte

d’une heure passée

dans le sommeil

d’un malheureux.